Elle pose la question de l’accessibilité culturelle et financière et celle de la mixité qui en découle, l’une et l’autre ne vont pas de soi. Il s’agit d’un construit volontariste qui interroge notre regard sur l’ensemble des pratiques dans la maison, mais aussi au dehors et implique un travail sur l’inaccessibilité en allant au-devant de ceux qui n’entrent pas dans la maison.
Cet aller-vers peut s’expérimenter en binôme dans des formes nomades de maraude partagée en associant par exemple un animateur jeunesse et un éducateur de club de prévention ; sous des formes plus évènementielles à travers des semaines à thème tournées vers les familles par exemple, construites avec les partenaires de l’action sociale.
Capacité d’orientation : ce qui suppose un travail d’interconnaissance et de reconnaissance mutuelle. La connaissance des partenaires du champ social, leurs prérogatives, leurs métiers, et la construction d’un dialogue qu’il faut entretenir et renouveler, sont des préalables.
Cette orientation partenariale peut se structurer aussi dans le cadre de groupes de travail – type cellule de veille ou collectifs familles-jeunesse-prévention…- Les politiques de la ville facilitent cette interconnaissance comme constitutive des dynamiques des quartiers.
Capacité à accompagner vers le droit commun, d’être relais, d’être passerelle : qui correspond à une vocation naturelle à faire lien vers nos propres actions ateliers, clubs, secteur jeune, évènementiel… c’est sans doute dans l’interne de nos pratiques une attente essentielle de nos partenaires. Elle correspond à un savoir être réel, à qualifier pour véritablement l’intégrer, en capitalisant sur ce que nous faisons dans le cadre de divers projets.
C’est aussi accompagner dans une démarche de médiation vers du droit commun en dehors de la maison vers d’autres structures éducatives : l’école avec par exemple le Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité (CLAS) ; culturelles : avec l’exemple du projet DEMOS et le rôle de référent social ; administratives : avec l’exemple d’ateliers sur la fracture numérique.